Bande dessinée

Qu’est-ce que le manga ?

Bonsoir amis du soir !

Aujourd’hui, je vais vous faire une présentation générale des mangas pour ensuite entrer dans le vif du sujet (dans un prochain article) ! Je sais que pour certains d’entre vous le manga n’a plus de secret mais il est important, parfois, de revoir les bases (et d’en débattre si vous n’êtes pas d’accord car, comme nous le savons, tout est relatif !) avant de continuer.

Tout d’abord, le manga vient de cette jolie île nommée Japon. Le mot « manga » est composé de deux caractères (appelés kanji) dont le premier, man, signifie « imprécis », « sans suite » et dont le second, ga, signifie « dessin », « image ». Le manga est donc, à la base, un dessin imprécis, rapide. Bien entendu, aujourd’hui, le manga n’est plus un dessin rapide mais au contraire, très travaillé ! Ce terme existe depuis le XVIIIè siècle (il est utilisé pour les estampes de ce cher Hokusai au XIXè siècle par exemple). Il n’a pris le sens de bande dessinée qu’au XXè siècle avec Osamu Tezuka (Astro Boy, Black Jack) vers les années 1945. Je vous précise ça maintenant mais vous en verrez l’utilité plus tard…

Un manga se lit de droite à gauche, en commençant « par la fin » (pour nous, occidentaux). Au niveau de l’histoire, celle-ci se termine soit au bout d’un tome, ces mangas sont appelés « one shot », soit au bout de plusieurs tomes (et là, vous pouvez aller de deux jusqu’à… 200 tomes pour le manga Kochikame d’Akimoto Osamu ! Badass, hein ?).

Voilà maintenant une liste des différents styles de mangas existants :

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D.Gray-man, un de mes chouchou ♥

Les shonen : destinés « aux jeunes garçons entre 10 et 15 ans », les shonen sont des récits d’aventures. Quand le « jeune garçon » devient jeune adulte, il passe aux seinen, qui sont le stade évolué du shonen (un peu comme les pokémon quoi).

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Deux garçons, une fille. Qui finira seul(e) ?

Les shojo : eux, ils sont pour les « jeunes filles » de 10 à 15 ans et ont pour sujet, 100% du temps, des romances, des histoires d’amour voire des triangles amoureux (ce que je déteste au plus haut point, hem). Pareil que quand le « jeune garçon » grandit et passe aux seinen, la « jeune fille » passe aux josei.

Les manhwa : exactement la même chose que les mangas mais qui ont pour auteurs des coréens.

Les doujinshi : ce sont des mangas qui reprennent des héros ou héroïnes connu(e)s et qui les mettent dans des histoires parallèles. On pourrait les appeler des « fanzines ».

Les yaoi et yuri : les yaoi sont des mangas basés sur des histoires d’amour homosexuelles et les yuri sur des histoires d’amour lesbiennes. Vous avez différentes catégories dans ces deux genres : soit soft, soit hard (je vous laisse deviner pourquoi…).

Les hentaï : ce sont des mangas pornographiques.

Bon, je vous ai mis cette présentation pour que vous y voyez plus clair. Attention, je tiens tout de même à faire une remarque. Vous avez pu voir que j’ai mis les « jeunes garçons » et « jeunes filles » entre guillemets car je n’approuve ABSOLUMENT pas cela. Je lis autant voire plus de shonen que de shojo et pourtant j’ai plus 15 ans et ne suis pas un garçon. Il faut savoir que l’émancipation de la femme au Japon fut extrêmement tardive. Il a fallu attendre 1945 pour que les femmes ne soient plus considérées comme des enfants incapables et amputées de cerveaux. Jusqu’en 1980 il n’y avait pratiquement pas de femme à l’université. Une femme devait être calme, silencieuse et souriante, ne pensant qu’à la vie de famille. Cela se ressent dans beaucoup de mangas, encore aujourd’hui. Rien que ces catégories peuvent vous le prouver… Je vous les ai mis quand même pour que, si je vous dis shojo, vous visualisiez le thème principal du manga.

Voilà pour ce premier article ! J’espère qu’il ne vous a pas semblé trop long et qu’il vous a quelque peu éclairé sur le genre !

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