Série TV

Black Books, une série qui décoiffe

 Je sais bien ce que vous allez dire … « Pfff une série du début des années 2000… pas très actuel tout ça. »

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Ouai bon, mais ce n’est pas n’importe quelle série, c’est Black Books, et par là j’entends super série anglaise qui parle de Bernard Black, un libraire irlandais asocial, et de son esclave assistant Manny.

2016-12-11

 

Bernard tient une librairie à Londres nommée Black Books. Celle-ci est sombre, sale, désordonnée, pas accueillante… en bref je l’adore.

Black_Books_shop

 

Dotée d’un humour britannique particulièrement travaillé, Black Books vaut le détour. Avec seulement trois petites saisons à son actif, vous aurez vite fait d’en faire le tour puis d’en garder un doux souvenir amoureux votre vie entière… Et oui.

L’histoire

Bernard ne s’en sort plus. Croulant sous les démarches administratives, il déteste faire le tri dans ses papiers et son comptable qui trempait dans des affaires louches est recherché par la police. Sa voisine et amie de beuverie Fran lui conseille d’engager un assistant qui travaillera à sa place. Coup du sort, Manny, un client stressé recherchant Le Petit Livre du Calme, va l’avaler par accident et, dans son extrême bonté, acceptera de travailler pour Bernard.

S’en suivra toute une série d’épisodes où les deux hommes, que tout oppose, vont devoir apprendre à travailler et même vivre ensemble. Mais Bernard, dépressif, alcoolique et fumeur ne sera pas simple à apprivoiser. Heureusement, Fran est là pour dispenser ses conseils, lorsqu’elle n’est pas bourrée.

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Bernard sait parler aux clients

Humour et réflexion

Si vous appréciez le flegme britannique et leur humour absurde et noir toujours recherché, ne réfléchissez même pas et jetez-vous, toutes griffes dehors, sur cette série.

Les personnages sont drôles et surprenants, mais également touchants. Ils se cherchent tous et s’entraident mutuellement, je vois en eux une famille en pièces détachées. Black Books montre que la vie est difficile et bien souvent on essaie de se noyer dans les addictions pour espérer aller mieux mais, malheureusement, ça ne fait que rajouter des complications.


La librairie, qui rappelle une caverne sombre et insalubre, semble représenter l’inconscient de son propriétaire, Bernard, seul et retranché. Manny est comme un rayon de lumière qui va bouleverser sa vie et de nombreux changements vont s’opérer dans la librairie au fur et à mesure des épisodes et de la relation des deux hommes (non petits coquins, il n’y a pas de romance. Et ceci n’est pas un spoil.)

L’Amour avec un grand verre

verre

 

Il ne faut pas se leurrer, Black Books représente parfaitement le début du millénaire. Ici, pas de vegan, de P.E.T.A. ou de cancers, les excès sont de mise.

On boit jusqu’à en vomir, on fume dans les espaces publics et on le revendique. Les trois protagonistes sont des adultes désillusionnés qui trouvent leur réconfort dans la perte de conscience. Leur comportement devient donc rapidement imprévisible et cela permet de nombreuses péripéties et retournements de situation. Franchise, révélations et mœurs déviants rythment la série, et on adore ça. Pas de morales, seulement des réflexions.


Je vous conseille bien sûr de regarder la série en anglais, avec ou sans les sous-titres, pour vraiment apprécier le jeu des acteurs, les blagues et les nombreuses références culturelles. Vous pouvez vous la procurer ici pour 13€, et ça c’est une sacrée bonne nouvelle.

boisson

 

6 réflexions au sujet de “Black Books, une série qui décoiffe”

  1. Ahah, je ne connais pas la série (pas encore regardé, pas assez de temps, trop d’excuses blabla) mais j’en ai déjà vu plein de Gifs et à chaque fois, j’ai ri.
    Sur le papier, ca me rappelle la série américaine de quatre amis (et le père de deux d’entre eux) qui tiennent un bar à Philadelphie… « It’s always Sunny in Philadelphia ». Identique pour les excès en tout genre (la conso d’alcool y est hallucinante :D) !

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